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ENTRETIEN EXPRESSE AVEC RACHID BOUDJEDRA SILA 2012

" On écrit pour se libérer "

Si on vous demande de faire un bilan de l’ensemble de votre carrière de romancier, quel bilan faites-vous ?

Est-ce que c’est à moi de le faire. C’est au critique de faire le bilan. Mais là en tant que personne, j’ai fait le bilan de ma vie et je crois avoir fait ce que je voulais faire. J’ai la chance d’avoir le talent.

Quelles sont les expériences acquises tout au long de votre carrière ?

L’écriture rend intelligent, sensible. On n’est pas nécessairement quand on commence à écrire. Et je crois qu’avec l’écriture, le monde s’est ouvert à moi, un que je ne connaissais pas, mais je soupçonnais. L’écriture m’a permis aussi de voyager, de connaître d’autres gens, de partager avec eux des expériences. On s’enrichit.

Pensez-vous acquérir d’autres expériences dans l’avenir ?

J’ai l’impression que non. Je suis arrivé au bout de moi-même ; j’ai bien roulé ma bosse. Et cela m’a aidé

Est-ce que pour vous l’écriture est un acte libérateur, d’ouverture ?

Oui, oui. Tout à fait. On écrit pour se libérer, s’affranchir de quelque chose qui pèse sur nous. Lorsqu’on écrit, on explose. L’écriture nous permet de voir ailleurs et d’aller vers l’autre.

Qu’est-ce qu’on pourrait dire du roman algérien ?

Le roman algérien a donné de nombreux grands écrivains, à l’exemple de Kateb Yacine, Mohamed Dib. J’ai appris avec « Nedjma » de Kateb Yacine. En lisant son roman, j’ai dit que je ferai comme lui ou mieux que lui. Mais depuis Kateb Yacine, il n’y a pas eu quelque chose ayant marqué une rupture, un renouveau. Côté littérature algérienne d’expression arabe, il y a, en par contre, plus de chose, notamment en poésie, à l’exemple de Abderrazak boukebba. Dans le roman, il y a Bachir Mefti.

Qu’est-ce que vous pensez de Kateb Yacine ?

Mon vrai maître est d’ailleurs Kateb Yacine. Il est un destin, une écriture. Pour moi Kateb Yacine est un éblouissement, une découverte. C’était le coup de foudre. Il est une œuvre monumentale. Je suis toujours collé à lui. C’est mon maître. J’étais en admiration devant lui, devant ses écrits. Il a tracé ce sillon dans la littérature. Il est allé au bout de lui-même. Kateb Yacine ne ressemble à personne, et son œuvre est unique.






RACHID BOUDJEDRA sila
 



 
 
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