Sila 2011
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COLLOQUE : LITTERATURE ET HISTOIRE SILA 2012

Thème d’un colloque national en marge du 17ème SILA

« Littérature et Histoire » est l’intitulé du colloque organisé (les 28 et 29 septembre) en marge du 17ème salon international du livre d’Alger. « Associer littérature à Histoire et en faire une thématique d’un colloque, c’est parce que l’Algérie célèbre 50 ans d’indépendance, et cela signifie un demi siècle », dira Sliman Hachi, directeur du centre national de recherches préhistoriques anthropologiques et historiques, qui organise le colloque. Il a, ensuite, ajouté : « Associer ces deux éléments, c’est-à-dire mettre créativité littéraire en liaison avec Histoire, c’est montrer de quelle manière nos écrivains s’adossent à l’Histoire, s’en réfèrent, s’en inspirent. » Sliman Hachi a, en outre, souligné que ce colloque est dédié à Assia Djebar. « C’est une écrivaine de renom international et c’est donc une femme qu’on met à l’honneur. C’est aussi parce qu’elle s’est beaucoup adossée à l’Histoire pour écrire ses romans. » Notons que le colloque abordera la Révolution algérienne dans la poésie des pays arabes, à l’exemple du Soudan, du Maroc, d’Egypte, de Palestine… Sliamn Hachi a, par ailleurs, indiqué que ce colloque augurera d’autres rencontres traitant de cette thématique, à savoir « littérature et histoire », car « on ne peut pas en deux jours faire le tour de notre littérature », a-t-il dit.

Naget Khadda, universitaire, a, de son côté, expliqué que « ce colloque va nous permettre de réfléchir à la façon d’élaborer le récit national », et d’ajouter : « on est en quête de ce récit national qui, depuis 50 ans, s’élabore avec les difficultés et les résultats patents. » Elle a, par la suite, précisé que ces éléments, littérature et Histoire, sont assez distants, différents et à la fois constamment imbriqués l’un dans l’autre. La conscience historique se nourrit de ce que lui donne la littérature qui travaille l’imaginaire. L’Histoire s’impose de règles, de rigueur, d’objectivité, alors que la littérature nous parle certes d’Histoire mais avec subjectivité. On n’y découvre donc pas la réalité historique d’une façon objective. » Car la littérature nous donne seulement une vision, nous donne une certaine connaissance historique que l’historien va récupérer pour la travailler et en faire une « matière historique ». Naget Khadda rappellera que « Assia Djebbar est de formation historienne qui a fait de l’Histoire un mode d’expression de la réalité, qu’elle a privilégiée. »

Quant à Mustapha Hddab, chercheur, a dit : « La culture n’est jamais figée, elle est évolutive, elle se nourrit de plusieurs disciplines et d’horizons divers et de matières multiples. La culture se constitue à travers les échanges entre les différentes disciplines. La littérature stimule l’imaginaire et suscite la création. Cela aboutit à la curiosité historique et à l’envie de s’adonner à la lecture. Il faut encourager, favoriser le dialogue entre littérature et Histoire pour qu’il ait diverses approches pour la réalité sociale. »

Enfin, Fouad Soufi, dont la spécialité est les archives, dira : « La littérature a un rôle à faire connaitre la société ». En d’autres termes, c’est dans le roman qui est dit une société, y est décrite, même si cela se fait selon les expériences personnelles de l’écrivain et selon le regard qu’il porte sur elle, suivant son rapport à elle, c’est-à-dire de là où le romancier se situe pour parler de la société à laquelle il appartient.
















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