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FEMMES ECRIVAINES SILA 2012

Expériences croisées

Une conférence portant sur le thème « femmes écrivaines en Méditerranée a eu lieu, mercredi, en marge du 17ème salon international du livre d’Alger.

Margarita Alfaro, universitaire espagnole, a déclaré : « Ecrire pour une femme signifie la possibilité de rompre avec le silence et prendre aussitôt la parole. C’est un engagement. » Elle a, ensuite, dit : « La littérature au féminin se dit à la première personne du singulier, c’est-à-dire l’autobiographie est omniprésente dans la fiction. » Margarita Alfaro, pour qui cette littérature dite au féminin « augure une quête de la transformation et de la transparence », dira : « l’écriture leur permet de dire une autre réalité, d’instaurer une nouvelle esthétique, une sensibilité nouvelle où il la possibilité d’introduire l’intercompréhension. »

Giuliana Sgrena, journaliste italienne, a, de son côté, expliqué : « lorsque les femmes se mettent à l’écriture, c’est par besoin. C’est pour raconter leur histoire, car l’histoire est écrite par les hommes. »

Elle a, en outre, indiqué qu’en écrivant « les femmes sont soucieuses de récupérer la mémoire individuelle et de confronter cette mémoire à l’oubli. » Autrement dit, elles cherchent à se dire, à se nommer et à exister.

« Elles cherchent une possibilité de créer, un ordre nouveau, une situation nouvelle. Elles cherchent à rompre avec la tradition, à créer d’autres espaces, un public », a-t-elle étayé. May Telmissany, une romancière égyptienne, a, pour sa part, parlé de son expérience personnelle dans l’écriture.

« Mon expérience d’écrivaine est bien différente de celle des femmes qui ont commencé à écrire bien avant moi », a-t-elle dit, et d’expliquer : « je n’écris pas pour revendiquer la prise de parole ou pour militer pour un droit. Ecrire pour moi ne signifie pas une prise de position idéologique ou un engagement politique ou social. Mon écriture s’inscrit dans la modernité. C’est une écriture intimiste où il y a une rupture délibérée et consciente d’avec les causes nationales. Et ce n’est pas parce que je suis une femme et j’écris sur les femmes que je me considère une militante, une féministe. Cela ne veut toutefois pas dire que mon écriture est coupée de la réalité. Bien au contraire, mon univers romanesque est pétri par la vécu. Je m’en nourri et en fait la matière. »













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