Jean Claude Naba est directeur des éditions Sankofa & Gurli, Enseignant (Université de Ouagadougou), Linguiste (linguistique des langues germaniques et africaines). Sankofa & Gurli Éditions est une maison d’édition burkinabé créée en 1995. À sa création, elle s’est fixé les objectifs suivants : -Promouvoir la littérature en agissant sur les plans divers et complémentaires que sont l’écriture, la production et la diffusion. -Revaloriser les langues africaines, plus spécialement celles parlées au Burkina Faso. -Produire de la littérature de qualité à des coûts correspondant au pouvoir d’achat local afin de susciter chez l’enfant et le jeune le goût de la lecture et de l’écriture. -Contribuer à la promotion, au développement et au renforcement de la culture, surtout littéraire, dans un contexte d’analphabétisme généralisé. Depuis 1999, les contacts se sont diversifiés, l’engagement renforcé et élargi. Sankofa & Gurli Éditions participe avec différents partenaires (africains, européens, nord-américains) à des projets de coédition. La maison d’édition apporte sa contribution au débat sur et à la lutte pour la biblio diversité, la solidarité dans l’indépendance des éditeurs du monde entier. Depuis 2004, Jean-Claude Naba, sociologue, linguiste et professeur des universités est Président de l'Association des éditeurs du Burkina Faso (ASSEDIF).

Aboubacar Demba Cissokho est un journaliste de l’Agence de presse sénégalaise où il est en fonction depuis janvier 2001, après un Diplôme supérieur de journalisme obtenu en 2000 au Centre d’Etudes des sciences et techniques de l’information de l’Université Cheikh Anta Diop. Faisant preuve d’un réel intérêt pour la culture, il a fini à forces d’articles bien à propos et de randonnées dans les lieux artistiques de Dakar et des régions, de s’imposer dans le paysage de la communication et de l’information. C’est ainsi que cela fait plusieurs années qu’il s’est spécialisé, au grand profit de l’APS, dans la couverture de l’actualité artistique et culturelle. Au Sénégal et partout ailleurs en Afrique et dans le monde, il est à chaque fois que de besoin l’envoyé spécial de l’agence dans les festivals, rencontres littéraires, cinématographiques et autres biennales. Autant d’activités journalistiques et de rendez-vous honorés qui lui ont permis d’acquérir une solide expérience dans la critique de la production artistique des créateurs d’Afrique et d’ailleurs. Il a élaboré de profondes recherches et décrypté la charte du Kouroukan Fouga de Soundjata Keita, fondateur de l’Empire Mandingue.

Marie Julie Nguetse est née à Bafou dans l'ouest du Cameroun. Petite fille de chef de l’un des plus grands groupements Bamiléké, elle grandit dans un contexte polygamique au milieu de nombreux frères et sœurs. Des conditions de vie qui baignent dans la gloire et les honneurs du palais, mais aussi dans les intrigues et prestiges de succession. Climat qui d’ailleurs va constituer l’une de ses sources d’inspiration favorites.Elle a fait ses études au Lycée de Bafoussam, à l'Ecole Normale de Bertoua et à l'Université de Douala où elle a obtenu une Maîtrise en Lettres. Son travail de recherche s'intitule: "Approche stylistique de l'image de la femme dans le roman féminin francophone camerounais des années 2000. Marie Julie Nguetsè vit actuellement à Douala, où elle mène de pair ses carrières d'écrivaine et d'enseignante.

Ancien secrétaire exécutif et Conseiller d’Honneur de l’Association des Arts Plastiques (AIAP/UNESCO) Président de l’Association Réunionnaise Culture et Communication (ARCC). Il consacre sa vie à la protection des artistes et à la valorisation des patrimoines culturels, notamment dans la zone de l’Océan Indien. Rapporteur de l’atelier des Etats Généraux de l'Outre-Mer dans l'Hexagone consacré { la Mémoire et { l’Identité. Pour Jean-Claude Judith de Salins, la mémoire et l’histoire doivent donner naissance { un « devoir d’histoire », { travers des outils pédagogiques adaptés, susceptibles de favoriser les échanges entre les uns et les autres.

Diplomate, poète et romancier, administrateur civil de formation et de carrière, il a, après des études de droit et d’administration publique dans son pays et en France, été, tour à tour, Directeur d’administration centrale, Conseiller technique à la Présidence de la République et Ministre. MBAFOU Zetebeg navigue entre roman et poésie. Trois superbes ouvrages de l’auteur sont à découvrir.

Diplômée de l’E.P.A.U. en 1993. Lalia Behidj à de multiples casquettes : directrice de la radio Chaîne trois, animatrice radio, journaliste dans la revue « Vies de Villes », coproductrice dans l’émission Kantara, projet de coopération radio « Les Ondes pour la Méditerranée » réunissant, outre la COPEAM, un consortium de cinq de ses membres. Initiatrice des chroniques littéraires radiophoniques, elle œuvre pour faire prévaloir la littérature sur les ondes de la radio.

Ousmane Diarra est né en 1960 à Bassala, au Mali. De son village de Bassala dans les brousses maliennes, il dévorait les caisses d’ouvrages livrés par la Croix-Rouge. Diplômé de l’École normale supérieure de Bamako (Maîtrise de lettres modernes), il a enseigné le français pendant deux ans.
Il est actuellement bibliothécaire au Centre culturel de Bamako. Nouvelliste, poète et romancier, Ousmane Diarra est également auteur de livres pour la jeunesse et conteur. À ce titre, il a participé à de nombreuses animations autour du conte, au Mali et en France. Aujourd’hui, après avoir publié plusieurs nouvelles, il s’est enfin senti légitimé dans son amour de la littérature avec son premier roman très remarqué, « Vieux Lézard ». Avec « Pagne de femme », il signe un roman beaucoup plus ample et ambitieux, au souffle puissant et historique dans tous les sens du terme.

Amina Azza Bekkat, professeur à l’université de Blida, est reconnue comme l’une des spécialistes les plus éminentes de la littérature africaine. Chercheuse, elle s’est illustrée notamment par la publication de sa thèse de doctorat intitulée «Regards sur les littératures d’Afrique». En analysant dans ce travail titanesque, les différents aspects qui construisent les sensibilités de l’âme africaine, elle démystifie brillamment la colonisation et ses présupposées thèses sur la «mission civilisatrice» de l’homme blanc.

Issu d’une famille d’artistes, Doné est musicien: auteur, compositeur et interprète, depuis 1971. Joueur de valiha, il est l'un des ambassadeurs de la musique traditionnelle malgache à travers le monde. Son grand père et son père lui ont transmis les secrets de la valiha et de sa fabrication dans la bambouseraie de son village natal d’Ambohimiadana. Cette transmission se fait ainsi dans sa famille depuis cinq générations. Président de la Fédération des instituts traditionnels des arts de la valiha à Madagasacar, Doné est aussi membre du Printemps des poètes des Afriques et d’Ailleurs. Il accompagnera musicalement les déclamations de l’après-midi poétique.

Abdoulaye N’doye est ce qu’on appelle le scribe du troisième millénaire. Auteur de livres manuscrits retranscrits en idéogrammes. Professeur des universités, illustrateur, critique littéraire et philosophe de l’art. Reconnu dans les milieux littéraires et artistiques aux Etats unis et au Sénégal.

Né à Ouidah (Bénin) le 20 septembre 1928, plutôt 1926 Etudes primaires au Bénin (ex-Dahomey) initiation à la langue anglaise à Achimota Grammar School of Gold Coast (actuel Ghana). L’auteur se rend en France en 1948: Etudes : collège Littré, (Avranches, Normandie) lycée de Rennes (Bretagne).Hypokhâgne à Rennes. Licence ès lettres classiques (Facultés des Lettres de Caen.) Licence de sociologie et Maîtrise de socio-anthropologie culturelle (Sorbonne) Professeur de lettres: lycée de Coutances (Normandie), lycée Paul Langevin (Suresnes), lycée Jacques Decour (annexe, actuel lycée Paul Eluard (Seine-Saint-Denis). Stages diplomatiques : Quai d’Orsay, Académie diplomatique (La Haye), consulats généraux de France à Gênes, Milan, Florence et ambassade de France à Rome. Certifié d’Etudes diplomatiques (Institut des Hautes Etudes d’Outre-Mer (Paris). Directeur-Rédacteur en chef du magazine La Vie Africaine. Directeur-Rédacteur en chef de L’Afrique Actuelle. Ancien fonctionnaire international, O B Q a effectué des missions dans tous les pays africains et dans nombre de pays européens. Quenum est à la fois romancier, nouvelliste et écrivain politique.

Benaouda LEBDAI est Professeur des Universités à l’université du Mans en France. Il est spécialiste de littératures coloniales et postcoloniales africaines anglophones et francophones. Il a publié plusieurs ouvrages comme De la littérature africaine aux littératures africaines, lecture critique postcoloniale, Signes et symbolique de la révolte existentielle à travers les personnages des romans d'Ayi Kwei Armah, Post-Independence African Literature : Boudjedra/Ngugi ou encore Chroniques Littéraires : 1990-1993 et une cinquante d’articles dans des revues scientifiques internationales sur des auteurs tels que J. M. Coetzee, Chinua Achebe, Nadine Gordimer, André Brink, Ngugi Wa Thiong’O, Ayi Kwei Armah, Rachid Boudjedra, Maïssa Bey, Nina Bouraoui ou Malika Mokeddem. Il prépare un ouvrage sur Winnie Mandela et l’Afrique du Sud. Il assure depuis 1991 une chronique littéraire sur les littératures africaines dans le journal algérien El Watan.

Enseignante, romancière, journaliste (radio et télé), communicatrice, son nom n’est pas inconnu des auditeurs de la radio panafricaine Africa n° 1. Elle y anime des émissions destinées à vous faire rapprocher de l’autre et “la Transafricaine”, un magazine consacré à l’actualité culturelle du continent et de sa diaspora. Elle vient de faire paraître son roman : “La femme poison”, une satire sociale. Par sa peinture romancée Irène Dembé assène un coup de massue sur la dépravation des mœurs qui touche de nombreuses jeunes filles d’ Afrique et des pays pauvres. “La femme poison” est un roman prenant qui interpelle les consciences. Irène est aussi responsable de plusieurs structures associatives.

Ismailia est né à Bamako et a effectué des études universitaires de Communication, Sociologie de la littérature et Anthropologie aux Universités de Bordeaux 2 et 3. Il a travaillé comme journaliste, puis comme chercheur dans une institution malienne, comme professeur à l’université, comme haut fonctionnaire dans l’administration. Comme écrivain il a dirigé l’Union des Ecrivains Maliens (entre 1984-1988) et l’Union des Poètes et Ecrivains d’Afrique (Congrès de Grand Bassam, 1985). Il a publié en français des romans et chroniques, des essais sur les filières artistiques et agricoles, des monographies, des recueils de poésie, des livres pour enfants. Il écrit et publie également en bamanankan. Un de ses romans, intitulé « Les Ruchers de la Capitale », figure au programme de français des collèges de l’école malienne. En 1993, il quitte la fonction publique et créé La Sahélienne, qui est à la fois bureau d’études spécialisé dans les problèmes de culture et société et numéro Un de l’édition en bamanankan. Ismaila Samba Traoré est (fellow) prix ASHOKA de l’entrepreneuriat social.

Auteure, biographe, journaliste, Hafida Ameyar est diplômée de l’Institut des techniques de planification et d’économie appliquée (ITPEA) de Ben Aknoun. Cadre au ministère de l’Enseignement supérieur, puis à la Direction de la planification et de l’aménagement du territoire. Chef du département des stages à l’ENESIL, Boumerdès, elle est journaliste dans la presse indépendante : Le Matin (1994-1997) et Liberté (1997 à ce jour). A ce titre, elle a suivi la question du Sahara occidental depuis 1990 et a participé à de nombreux colloques et séminaires internationaux sur cette question.

Les Nouvelles Editions Africaines, Organisme Interafricain de promotion culturelle et pédagogique, ont vu le jour en 1972, au lendemain de l’année internationale du livre suite à l’alarme de l’UNESCO. En effet, le constat a été fait ; le livre n’était pas encore pris en compte comme il se devait pour en faire un outil de développement. Il fallait donc en conséquence encourager l’utilisation des livres et le goût de la lecture. C’est dans ce contexte que le Sénégal et la Côte d’Ivoire se sont associés pour créer les Nouvelles Editions Africaines (NEA) en 1972 et le Togo y a adhéré en 1979. Les Nouvelles Editions Africaines ont rapidement acquis une dimension multinationale et sont devenues le premier et le principal éditeur d’Afrique noire francophone. Cependant en 1988, par suite de nombreuses difficultés auxquelles le Groupe se trouvait confronté, les Etats membres ont décidé de restructurer leur société d’édition afin de permettre à chaque partenaire de revoir sur la base de nouvelles données imposées par les circonstances, sa politique éditoriale. Cette restructuration visait surtout à conforter le marché national du livre en permettant à des opérateurs économiques nationaux de s’engager aux côtés de partenaires étrangers pour créer des conditions de promotion réelle de l’édition en Afrique en s’appuyant davantage sur le programme national de développement économique, social et culturel. C’est ainsi que les Nouvelles Editions Africaines du Togo (NEA-TOGO), société anonyme de droit togolais ont été portées sur les fonts baptismaux le 14 février 1990 après la dissolution du Groupe International en décembre 1988. GALOKPO Kouassivi en est directeur administratif et financier.

Auteur, journaliste, politologue, analyste socio-politique et géostratégique. Il se distingue par ses propos pertinents et par sa plume. Directeur à l’Institut de recherche à l’Université de Tizi-Ouzou.