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TRANSITION POSTCOLONIALE ET STRATEGIE DE DEVELOPPEMENT SILA 2012

Thème d’une conférence au 17ème SILA

" Transition postcoloniale et stratégie de développement » était le thème abordé, dimanche, au palais des expositions (Pins Maritimes, Safex) et ce, en marge du 17ème salon international du livre d’Alger. Le thème est important vu les mutations qu’on voit et qu’on vit actuellement. Des changements qui créent de nouvelles dynamiques, des dynamiques conflictuelles pouvant aboutir à des situations problématiques. Pascal Boniface a estimé qu’aujourd’hui « il faut tourner la page et parler plutôt de post postcolonial ", et d’expliquer : " le tiers monde est fini, une nouvelle page s’écrit désormais pour les régions du Sud "

Pour lui, « le Sud n’existe plus et, de ce fait, le clivage Sud-Nord a cessé d’exister. Il a, en outre, dit que le cours du récit historique a changé, notamment avec la fin de la guerre froide qui, elle, a mis fin à 50 ans d’histoire. « Nous assistons à la fin du monopole du monde occidental, à cinq siècles de domination exclusive sur l’ensemble du monde et ce, depuis le temps des Grandes découvertes, à savoir depuis 1492, date de la découverte de l’Amérique. »

Mais cela ne veut pas dire le déclin de l’Occident, mais " on parle de redéfinition des cartes, un rééquilibrage de l’échiquier mondial, en ajoutant d’autres pays, comme l’Afrique du Sud, la Chine, le Brésil… "

Il s’agit en d’autres termes de pays émergeants. " Ces pays, les nouveaux concurrents de l’Occident, s’affirment politiquement », a-t-il souligné. Eux aussi, ils ont des valeurs, aussi bien universelles que celles prônées par la civilisation occidentale, par lesquelles ils cherchent à s’imposer dans le concert des nations. Makoto Katsumata a, de son côté, déclaré que « si le Sud a cessé d’exister, il faut dans ce cas l’inventer – ou le réinventer – et ce, afin de créer une région intermédiaire pour assurer l’équilibre du monde et éviter toute confrontation susceptible d’aboutir aux conflits. "

Il regrette que le monde d’aujourd’hui soit un monde façonné par une mondialisation sauvage, qu’il soit un monde où « le fort mange le faible ». Pour sa part, Suresh Sharma a insisté sur le fait de poursuivre le combat, de se battre en faisant face à l’adversité et aux défis, et gardant la tête haute, et de ne pas tomber dans le syndrome de l’éternel victime. Il a, ensuite, signifié que le changement vient de soi pour ne pas dépendre de l’autre.

Corinne Kumar a, quant à elle, mis l’accent sur la nécessité d’adopter une nouvelle attitude pour relever les défis, tout en dénonçant la suprématie du monde occidental et ce qui cela implique.

Fatma Oussedik a, de son côté, expliqué que la notion de postcolonial est, pour elle, « un imaginaire politique qui met en évidence des rapports qui perdurent », c’est-à-dire les rapports liant l’ancien colonisé à l’ancienne puissance coloniale. Et « cet imaginaire travaille le réel et définit notre statut », a-t-elle dit, et d’ajouter : " cet imaginaire est imprégné d’idéologies, il cache des logiques matérielles, des intérêts où de graves crises éclatent pour leur maintient ".

Enfin, Nadjir Safir s’est dit s’inscrire contre la problématique postcoloniale. Car pour lui, " elle est réinscrite dans une nouvelle problématique, celle de la mondialisation ", a-t-il dit.



RACHID BOUDJEDRA sila

RACHID BOUDJEDRA sila
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